mardi 17 mai 2016

La pétition contre un élevage de Kazan émeut et soulève le débat !

Le collectif Société Anti-Fourrure a partagé il y a quelques semaines une pétition à signer contre une exploitation d’animaux à fourrure au Tatarstan. Son auteure a fait l’objet d’un article et la pétition qui a mobilisé des centaines d’individus dans le monde et d’associations, fait désormais débat dans ce territoire russe. Nous avons traduit pour vous cet article.


Traduction de l’article de Kazan First, par le collectif Société Anti-Fourrure. Version originale de l’article : https://kazanfirst.ru/feed/69109.


Les faits se déroulent au Tatarstan, en territoire russe, dont la capitale est Kazan.
L’article attire l’attention au sujet de l’exploitation d’animaux à fourrure par la société Biruli, dans cette région, et de la mobilisation des militants pour la protection animale en Europe, qui demandent la fermeture de cet élevage d’animaux à fourrure. Une pétition a été lancée sur le site Change.org, que le collectif Société Anti-Fourrure a notamment relayée, à la sollicitation de son auteure, Julia Vrillaud. Cette pétition a pour but la liquidation de cette entreprise pour maltraitance d’animaux destinés à devenir des manteaux de fourrure. Elle s’adresse à monsieur Poutine et au président de la République du Tatarstan, ainsi qu’au chef de la région en question et est écrite en trois langues, russe, anglaise et française. Son auteure a fait des études de relations internationales, travaille à l’ambassade de Hollande, en Ukraine, et vit à Paris.
Julia Vrillaud révèle que les animaux de cet élevage sont considérés comme de la matière pour créer des manteaux de fourrure ; ils ne bougent pas, ne jouent pas avec leurs congénères, ne sortent pas des cages, marchent sans cesse sur un sol grillagé, sans paillage, et ne voient pas le soleil. L’entreprise tue les animaux sur place, dans les cages et la cruauté infligée à ces êtres sensibles n’est pas justifiée.
L’auteure de la pétition déclare que les photos prises sur cet élevage ont horrifié les organisations de protection animale internationales et les habitants de la planète, justifiant un nombre important de signatures de la pétition.
D’après les informations de Kazan First, le 15 avril, des étudiants de la faculté de l’Académie vétérinaire de Kazan ont visité l’élevage en question. Ils ont vu des bébés zibelines dans les cages et certains ont pris des photographies, qui ont circulées sur les réseaux sociaux. Spécifions toutefois que la photographie issue du compte Instagram de Alsou Mingazina et prise le 15 avril, n’était pas soumise à un accord pour qu’elle soit utilisée dans la pétition.
Les conditions de vie de ces animaux sont cruelles, selon ces étudiants et bien que l’un des étudiants interrogé pense que les exigences de la pétition sont difficilement réalisables, il affirme en partager les idées.
Sur son site, la société Biruli déclare s’être spécialisée dans la production de visons, renards et zibelines, des animaux considérés par la société comme les plus rentables. L’année dernière, la peau de zibeline valait 135 $ par pièce, cette année elle en vaut 220. Les peaux sont vendues dans des ventes aux enchères à Saint-Pétersbourg.
Cette société est de plus en expansion car elle construit de nouveaux bâtiments pour l’exploitation de nouvelles zibelines. Selon l’entreprise, actuellement, la rentabilité est de 33 % pour les zibelines, les jeunes animaux survivent à 97 % selon elle, tandis qu’elle exploite 3 types de visons (de 3 couleurs différentes). La direction parle de bonnes conditions de vie, mais qui portent principalement sur la nourriture, qui consiste en pommes, poissons, viande de cheval et de bœuf, car, selon la société, la qualité et la santé de l’animal dépendent de ce qu’il mange.
Cette entreprise a été fondée en 1986-1987. Aujourd’hui, elle compte 1680 renards argentés. Elle a débuté l’exploitation des zibelines en 1949 et compte aujourd’hui 1650 femelles et 1530 mâles. L’élevage de visons commencé en 1948, en comprend désormais 1700.
Ce n’est pas la société la plus connue du Tatarstan. La dernière fois que les mass-médias on parlé d’un élevage d’animaux à fourrure, était en 2015, lors d’un enquête consistant à déterminer si l’entreprise respectait les lois face à ses salariés. La société incriminée a été sommée de payer 500 employés, auxquels elle devait leurs salaires d’avril-mai (la somme s’élevant à un montant de 11 500 000 roubles).
Le chiffre d’affaire de l’entreprise s’élève à 335,6 millions de roubles, tandis que ses bénéfices net représentent 48 millions de roubles.

Voici les propos de Julia Vrillaud, recueillis par Marianne Fontaine, co-responsable du collectif Société Anti-Fourrure :
« Les propriétaires de cette manufacture ont découvert  l'article et ce qu'ils écrivent est vraiment horrible. Ils disent que […] leur manufacture représente beaucoup d’argent et ne sera jamais fermée, que notre but est de discréditer la Russie. Et que nous, les Européens, sommes jaloux de cette manufacture hors concurrence ! Ils ne disent pas même une seule fois que ce sont des animaux vivants et sensibles ! Ne mentionnent que "notre marque", "de l’argent", "nos produits". Ils demandent également pourquoi nous avons décidé d'agir seulement maintenant, alors qu'ils existent déjà depuis 60 ans. Ils pensent donc que notre but est de les discréditer en tant que concurrent. Ils ne croient pas que les gens puissent aimer des animaux et cherchent à éviter des souffrances à des êtres sensibles, tandis que cette industrie est aussi très polluante et ne tue pas que les animaux de l’élevage, mais aussi ceux utilisés pour nourrir les bêtes encagées. Mais, en même temps, beaucoup de gens de Kazan ont signé contre cette manufacture. J’espère qu’après que le collectif Société Anti-Fourrure aura publié l’article à ce sujet, nous aurons de nouvelles signatures de la pétition, pour affirmer que nous sommes nombreux à refuser la fourrure animale. »

Julia Vrillaud


Le collectif Société Anti-Fourrure espère que chacun entendra l’appel de Julia Vrillaud et des animaux à fourrure exploités par cette industrie que nous savons violente, polluante et dangereuse pour la santé de ceux qui y travaillent et de ceux qui la portent. Si le public et les associations s'élèvent de plus en plus contre la fourrure animale, ce n'est pas pour discréditer des sociétés, mais bien parce que chacun.e est de plus en plus conscient.e.s que cette industrie comporte bien trop d'impacts négatifs pour être encore soutenable. Nous invitons celles et ceux qui ne l’auraient pas encore fait à signer la pétition et vous informerons de la suite de cette action : stop-fur-farms-in-russia-мир-обращается-к-вам-с-просьбой-закрыть-фабрику-смерти-животных-ради-шуб-зао-бирюли


L'élevage de visons d'Emagny condamné, le 6 mai 2016

    L'élevage de visons d'Emagny a été condamné le 6 mai 2016, après des années de mobilisation d'associations, mais surtout de l'association Combactive, qui luttait depuis plusieurs années contre cette exploitation en infraction.

« Au terme d’une heure de délibéré, le tribunal correctionnel de Besançon a condamné hier Eric Rauney, le propriétaire de l’élevage de visons d’Émagny à six mois de prison ferme. Une peine lourde qui s’inscrit dans une litanie de mises en garde, de recommandations de procédures et de condamnations commencées en 1998 déjà, quand il a monté son élevage de visons sans demander aucune autorisation. »
Catherine CHAILLET, L'Est républicain

Trois articles de presse relatant la victoire de l'Association Combactive :




    Parallèlement à cette bonne nouvelle, nous vous invitons donc à reprendre notre lettre type issue de la Campagne à l'adresse de nos députés pour soutenir la proposition de loi visant à restreindre les élevages en France. Vous pouvez compléter cette lettre-type par la conclusion de cette affaire-ci, pour envoyer à nouveau un mail ou une lettre à vos députés, qui ne répondent pas encore à nos lettres concernant la proposition de loi contre la fourrure animale en France. Pour cela, vous pouvez utiliser le visuel ci-dessus, pour envoyer par mail ou imprimer et coller sur vos enveloppes, afin que l'information soit immédiatement visible.
Rappel du lien vers l'article de la Campagne destinée aux députés français : http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2016/04/campagne-pour-la-proposition-de-loi.html

Ensemble, nous faisons reculer la souffrance engendrée par le commerce de la fourrure animale,

Fourrure : abolition !




vendredi 6 mai 2016

Nouveaux tracts de 2016

Le collectif Société Anti-Fourrure vous propose de télécharger (clic droit) ses nouveaux tracts, qui comprennent désormais les impacts de la fourrure animale sur la santé, ainsi que le réseau social Twitter et notre nouveau logo du collectif, dont les formes ont été conservées mais rafraichies par une jeune étudiante en Design graphisme et médias imprimés, que nous remercions pour son aide précieuse.

Nous espérons récolter les fonds nécessaires, le samedi 28 mai 2016 au salon Bio, bien-être et vegan de Villetaneuse, et le 4 juin 2016 à la marche de Paris contre les abattoirs, pour commander ces nouveaux tracts pour juin 2016, en 1 000 exemplaires.

Vous pouvez aussi trouver ces tracts sur la colonne de droite du blog.


ou recto et verso séparés :



  
Libre à vous d'utiliser ces tracts pour sensibiliser le public,
souvent abusé par les mensonges des marques ou vendeurs.

Fourrure : abolition !




lundi 2 mai 2016

Salon Bio, bien-être et vegan, Villetaneuse, 28 mai 2016

Le collectif Société Anti-Fourrure a le plaisir de participer au Salon bio, bien-être et vegan de Villetaneuse (93) et de vous y convier, le 28 mai 2016 (lien vers l'événement : https://www.facebook.com/events/485435228322668/)

Nous vous accueillerons pour vous informer sur la réalité de la fourrure, échanger avec vous, vous proposer nos tout nouveaux sacs "Je ne porte pas de fourrure", des autocollants et badges, des étiquettes à adresse postale (offre exceptionnelle pour le salon), et vous faire part de nos projets pour les mois à venir.



À bientôt !



mardi 12 avril 2016

Article au sujet de notre mobilisation du 13 février 2016, contre Zapa

Un bel article au sujet de notre action contre Zapa, d'une jeune journaliste que nous remercions chaleureusement.

La Gazette d'Aurélia Payelle présente notre action contre Zapa du 13 février 2016, écourtée à cause de la pluie et réitérée le 5 mars :

"C’est malgré la pluie que les militants de la Société Anti- Fourrure se sont réunit le samedi 13 février. En pleine semaine de la Fashion Week, ils se sont placés en face de la boutique Zapa, dans le très chic 16ème arrondissement de Paris. Tenant des pancartes dénonçant les conséquences de la production de fourrure, les militants cherchaient à sensibiliser les passants mais aussi à faire réagir l’enseigne."


Vous aussi, agissez à nos côtés,

Fourrure : abolition !


Les News de la Renarde : Compte-rendu du tractage du 10 avril 2016


  Nous avons profité du salon des intolérances alimentaires et des produits sans gluten, sans lait, sans œufs et 100 % végétal pour distribuer des tracts durant la journée.
  Nous y avons rencontré plusieurs personnes qui portaient de la fourrure, notamment une jeune fille qui portait une garniture en fourrure de renard. Elle nous a expliqué que celle-ci provenait d'un manteau de la marque Pyrenex, à l'encontre de laquelle le collectif Société Anti-Fourrure et le grand public envoient des lettres leur demandant de cesser de cautionner la fourrure animale. Il se trouve que ce manteau appartenait à sa mère et qu'elles ont cousu la fourrure sur le manteau de cette jeune fille afin de "ne pas perdre la fourrure et que l'animal ne soit pas mort pour rien". Mais en apprenant les conditions de vie et de dépeçage des animaux à fourrure, qui souffrent toute leur vie dans des cages trop petites, sans aucune distraction, dans la crasse et les restes de leurs congénères malades, jusqu'à finir dépecés vivants, son père a déclaré qu'ils allaient "enlever cette horreur tout de suite". Nous avons ainsi discuté longuement des conséquences dangereuses pour l'environnement et la santé, ce qui a achevé de les convaincre de ne plus cautionner cette industrie.
  Nous avons également longuement discuté avec une dame qui portait sans le savoir une garniture en fourrure de Chine, probablement du chat sauvage, qui provenait de la marque Gertrude, une autre enseigne contre laquelle s'élève le collectif et le public qui nous signale ses créations en fourrure. Celle-ci nous a dit être contre la souffrance des animaux, et a abordé le sujet des abattoirs dernièrement dénoncés par L214. Elle a également été sensible aux dangers de l'industrie de la fourrure animale sur la santé, à cause des produits chimiques utilisés pour nettoyer les élevages et des composants toxiques utilisés en doses supérieures aux normes pour traiter les fourrures.
Plusieurs personnes dans les transports en commun et dans la rue ont également été sensibles à nos arguments et peinées d'apprendre que la plupart portaient des de la fourrure animale tandis qu'elles pensaient porter de la fausse fourrure, soit par manque d'informations, soit à cause d'étiquettes litigieuses.


Vous aussi vous pouvez contribuer à informer le public des vérités sur le commerce de la fourrure animale et de son cortège de souffrances et d'impacts négatifs sur la santé et l'environnement qui en pâtissent. Contactez-nous pour distribuer des tracts à nos côtés.

Vous pouvez également agir sur la Campagne France sans Fourrure qui consiste à contacter les marques qui commercialisent de la fourrure animale, sur le blog ou sur facebook.


Fourrure : abolition !



mardi 5 avril 2016

Les News de la Renarde : Compte-rendu de tractage du 2 et 3 avril 2016 - Veggie World


De bonnes réactions au salon Veggie World de Paris, le 3 avril, notamment étant donné la population réunie, plutôt encline à la protection des animaux, de la planète et/ou de la santé. Néanmoins, beaucoup d'individus portaient encore une fois des garnitures de capuches de fourrure animale qui étaient soit non-étiquetées, soit étiquetées de façon honteusement mensongère ("fausse fourrure" au lieu de "fourrure animale", comme nous l'avons constaté sur un manteau de la marque Zapa, datant d'il y a deux ans), soit qui ont été vilement qualifiées de "fausse fourrure" par les vendeurs (comme ce fut le cas pour une dame qui portait un manteau de la marque Biscotte).
  Beaucoup de ces porteurs de fourrure ne pensaient pas porter de la vraie fourrure, plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs immédiatement assuré qu'ils enlèveraient ces garnitures, à cause des souffrances endurées par les animaux pour ce commerce, et également convaincus par les impacts désastreux sur l'environnement, la biodiversité et la santé humaine.
  De nombreuses personnes nous ont remercié de les avoir averties de ce qu'elles portaient et nous avons plusieurs fois eu des discussions plus poussées, notamment sur la laine ou le cuir, avec des gens qui s’interrogeaient et étaient visiblement heureux d'en discuter.
  
  Après le salon, quelques autres personnes ont été sensibilisées, un peu moins révoltées, mais qui nous ont tout de même dit "ne pas être spécialement pour" et ne pas vraiment avoir réfléchi lors de l'achat. Notre conversation permettra sûrement de les aiguiller vers de la fourrure non animale, si elles comptent continuer à se procurer de la fourrure. Ce sont surtout les souffrances animales et les effets négatifs sur la santé qui les ont touchées.

  Plusieurs individus, qui ne portaient pas forcément de fourrure, ont également lu notre sac "Je ne porte pas de fourrure" avec grand intérêt, et souvent en faisant la grimace en découvrant les vérités abjectes de ce commerce.

Encore une distribution de tract qui s'avère très positive et qui invite à continuer, à persévérer dans la sensibilisation du public. Vous aussi pouvez agir avec nous, soit en nous contactant pour connaître nos dates de distribution de tract, soit en agissant sur la Campagne France Sans Fourrure (sur Facebook ou sur le blog, et sur la Campagne concernant la proposition de loi contre l'élevage d'animaux à fourrure en France (sur Facebook, ou sur le blog).

Merci d'agir comme nous vous y invitons, afin de faire reculer l'exploitation des animaux pour leur fourrure.

Fourrure : abolition !